Par , publié le 26 novembre 2024

C’est le revers du regain de popularité de Bluesky. Lundi, la Commission européenne a interpellé le réseau social américain, estimant qu’il ne respectait pas les obligations de transparence instaurées par le Digital Services Act. En particulier, il ne communique pas d’informations sur son nombre d’utilisateurs sur le continent. Ni sur l’existence d’une structure juridique dans l’un des pays des Vingt-Sept. Ces deux éléments sont centraux pour l’application de cette réglementation européenne, qui vise notamment à mieux réguler les réseaux sociaux. Une plateforme qui dépasse le seuil de 45 millions d’utilisateurs actifs, ce qui n’est pas encore le cas de Bluesky, est en effet directement supervisée par Bruxelles. Sinon, elle est contrôlée par une autorité nationale, soit du pays où est installé son siège européen, soit qu’elle doit choisir elle-même. Depuis les élections américaines de novembre, Bluesky enregistre un afflux d’utilisateurs, qui fuient X, propriété d’Elon Musk, soutien de Donald Trump, le futur président des États-Unis. Le réseau vient ainsi de dépasser la barre des 22 millions d’inscrits.

Pour aller plus loin:
– Meta lance Threads, son rival de Twitter, en Europe
– À Cannes, Elon Musk tentent de séduire les annonceurs


No Comments Yet

Comments are closed

Contactez-nous  –  Politique de confidentialité