Par , publié le 1 juillet 2024

La Commission européenne accentue la pression sur Temu et Shein. La semaine dernière, elle a envoyé une demande d’informations aux deux plateformes chinoises, leur ordonnant de lui fournir des détails sur les mesures déployées pour respecter le Digital Services Act. Dans le cadre de cette réglementation, elles doivent notamment mettre en place un système de signalement des produits illégaux. Et renforcer la traçabilité des vendeurs. Elles ont également interdiction d’utiliser des dark patterns, ces interfaces trompeuses comme de faux compteurs de temps ou de prétendus stocks limités pour créer un sentiment d’urgence chez les acheteurs. Au printemps, Shein et Temu ont été classés comme des “très grandes plateformes” par Bruxelles. Un statut qui se traduit par des obligations supplémentaires, en particulier pour limiter la vente de contrefaçons, de produits dangereux ou qui ne respectent pas les normes européennes. En cas d’infraction, elles risquent une amende pouvant aller jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires mondial. Puis, une interdiction sur le continent en cas de récidive.

Pour aller plus loin:
– L’étau se resserre autour de Temu en Europe
– Shein, le trublion de la fast fashion, valorisé à 100 milliards de dollars


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