C’est un obstacle franchi pour Microsoft dans sa tentative de rachat de l’éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard. Mais cela pourrait bien être insuffisant. Lundi, la Commission européenne a accordé son feu vert à cette opération d’un montant de 69 milliards de dollars (63 milliards d’euros). Contrairement à l’autorité britannique de la concurrence, qui a mis son veto, Bruxelles a estimé que les concessions du groupe américain “remédient pleinement aux problèmes de concurrence” sur le marché naissant du cloud gaming. Microsoft s’est notamment engagé à laisser ses rivaux proposer à leurs clients les titres “actuels et futurs” d’Activision Blizzard, dont son titre phare Call of Duty. La réussite du rachat dépend désormais de l’appel interjeté par la société au Royaume-Uni. Et aussi d’un procès, qui s’ouvrira en août, contre la Federal Trade Commission, le gendarme américain de la concurrence.
Pour aller plus loin:
– Activision, l’erreur de jugement de Microsoft
– Dans le cloud, Microsoft promet des concessions