Une tablette, une montre, une télévision et même une voiture électrique. Mais pas le smartphone tant attendu. Lundi, au cours d’un événement organisé en grande pompe à Shenzhen, Huawei n’a pas officiellement présenté le Mate 60, son premier terminal 5G depuis 2020, lancé en toute discrétion en août. Ces dernières semaines, celui-ci est au cœur de nombreuses spéculations, car il semble être équipé du premier processeur gravé à grande échelle en 7 nm par une entreprise chinoise. Un bond technologique majeur pour le pays, limité depuis près d’un an par les États-Unis dans sa capacité à acheter des puces avancées et les équipements nécessaires à leur production. Si Huawei a choisi de faire profil bas – la marque n’a, par exemple, toujours pas publié la fiche technique de son smartphone, ni officiellement confirmé qu’il peut se connecter à la 5G -, c’est probablement parce que le groupe a réussi à contourner les sanctions américaines.
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