75 centimes d’euros par trajet. Face à la flambée des carburants, Uber va mettre en place une “contribution exceptionnelle temporaire”, payée par ses clients. La plateforme de VTC promet aussi de verser une prime de 100 euros par mois aux chauffeurs réalisant plus de 50 courses par semaine. Elle assure que ces deux mesures permettront de compenser le manque à gagner lié aux prix à la pompe. Uber, qui a pris des mesures similaires dans d’autres pays, espère rester attractif pour les chauffeurs et ainsi éviter qu’ils ne migrent vers des services concurrents. Cela est d’autant plus important que leur nombre ne serait pas suffisant pour faire face à la reprise de la demande provoquée par l’amélioration de la situation sanitaire. La société doit cependant limiter la hausse des prix, pour ne pas provoquer une baisse de la demande.
Pour aller plus loin:
– Au Royaume-Uni, Uber capitule devant ses chauffeurs
– Uber devient rentable… sur une base ajustée